3 – A l’entour
mise à jour : août 2019
C’ETAIT COMPAINS
A L’ENTOUR
Sur la montagne de Barbesèche
La maison du Couny entre le bourg et Cureyre (1936)
“et au pied de la maison coule un ruisseau…”
Photo familiale d’André Boyer
Maison natale du grand-père de l’auteure
Jean Boyer (1866-1928), fils d’Antoine Boyer premier du nom (1828-après 1902) époux de Marguerite Crégut (1846-1869), petit-fils d’Antoine Boyer “l’héritier” époux de Michèle Laporte (1803-1891)
Les Combes (Escombes)
Fenaison à la ferme des Combes vers 1900
Photographie de madame Petelet-Peuch
La plupart des faneurs ont en main un fourchas, nom auvergnat d’une fourche à deux dents faite d’un seul morceau de bois, à long manche, qu’on employait pour charger et décharger les chars de foin et de gerbes. Dans la région, le fourchas était fait en frêne – (Marcel Lachiver, Dictionnaire du monde rural).
François et Elise Echavidre de la ferme d’Escombes sur la route de Compains à Besse
au ramassage du bois
Photo familiale de madame Petelet-Peuch
Durant des siècles, le bois fut rare dans les forêts très déboisées par les paysans. Mal payés, les gardes des bois nommés par les seigneurs ne suffisaient pas à protéger les forêts. Durant la Révolution, le déboisement s’accéléra et la plupart des forêts furent pillées. Après des mesures vigoureuses de reboisement prises au XIXe siècle, en 1860 l’administration forestière avait reboisé le Mont Cézalier tandis qu’à Saint-Alyre-ès-Montagne, l’arrière-grand-père de l’auteure participait à la plantation de la forêt du Belan Gardon près du hameau de Boutaresse.
Les foins
Photo communiquée par Jean-Pierre Bernard
Sur la montagne des Règes
Maison natale de Jean-Pierre Bernard (années 1920)
Photo communiquée par Jean-Pierre Bernard
Couverte en chaume, la maison est isolée sur la montagne des Règes. Sur le pignon est dressée une très grande échelle, indiquant qu’on est en train de réparer la cheminée ou de renouveler le couvert à paille de la toiture.
Entre Compains et Brion : la cabane à Mouné
Photo communiquée par Jean-Pierre Bernard
Comme souvent, la porte de la cabane est percée d’un losange, un des symboles décoratifs les plus répandus sur les portes des bâtiments, évocateur de la protection qu’on veut attirer sur son foyer ou sur son bien.
Entre le bourg et le Couny : l’oratoire de Saint-Georges
L’Auvergne – Compains – Source Saint-Georges
Edit. Perrière, Compains, P.- de-D.
Le passant qui contemple l’oratoire serait l’épicier-boulanger Jean-Baptiste Perrière, beau-père de Guy Philippon, maire de Compains de 1951 à 1983.
Le moulin de Barbat (photo de la famille Poret)
Compains vu depuis les Cibéroux
Photo communiquée par Jean-Pierre Bernard
Compains vu depuis les Cibéroux et le Bois de la Jalène
Cim, Combier imprimeur, Mâcon
Pour photographier Les Cibéroux, le photographe a privilégié un angle de vue depuis le sud-ouest du bourg, proche de la route qui conduit de Compains à Egliseneuve. Au premier plan, des maisons couvertes en chaume. Au centre, dans la vallée on aperçoit le clocher de Compains, tapis au pied du Puy Moncey. Rassemblant quelques ruisseaux, la Couze se forme non loin de là.
Le Montcineyre (Mont des cendres) et son lac
Sur la frange septentrionale de la commune de Compains, le “Mont des cendres” est bordé d’un lac-tourbière en forme de croissant, formé derrière le barrage de scories expulsées lors de l’explosion du volcan qui empêcha l’écoulement des eaux. De nos jours, le lac est utilisé, si nécessaire, comme réserve d’eau potable pour la région d’Issoire.
Lithographie de Lemercier (gravure n°17), extraite de “Album d’Auvergne”, à la librairie d’Auguste Veysset, imprimeur et lithographe, Clermont-Ferrand (à partir de Lecoq, Le Mont Dore et ses environs, 1835).
Cette gravure de la première moitié du XIXe siècle met en évidence le double cône du cratère égueulé du Montcineyre vu du sud. De ces cônes profonds d’environ 18 mètres sortit la coulée de lave fluide, dite cheire, en forme de croissant qui traverse le territoire communal pour s’arrêter à la sortie de Compains, au Verdier dans la commune de Valbeleix.
Autre gravure du même artiste (gravure n°16) : le mont est cette fois représenté côté nord – Source : B.P.C.F.
L’Auvergne pittoresque – n°926 -Le lac et le puy de Montcineyre
(alt. 1333 m.)
En bas à droite de la carte, un coeur contient les lettres VDC, Veuve Durand et Cie, éditeur à Clermont-Ferrand
Curieux lac en forme de croissant, occupant le fond d’un ancien cratère d’altitude (1174 m.)
L’Auvergne pittoresque – Idéal n°3342
La maison du lac de Montcineyre
L’Auvergne pittoresque -Le lac de Montcineyre (Altitude 1174 m.)
L’Auvergne pittoresque – Idéal n°3343
La maison aurait été construite au bord du lac vers 1900.
Vue depuis la Motte de Brion : Saint-Alyre-ès-Montagne et le Cézalier
Artaud père et fils – Editions Gaby rue de la Close, Nantes
Carte brillante à bords dentelés qu’on peut dater des années cinquante
Depuis la butte de Brion où s’est placé le photographe, on distingue les deux pointes du Chabrut dont l’une porte Notre Dame de l’Ecir. Dans un lointain embrumé, les Monts du Cézalier. Dans la vallée au pied de la butte, passe le ruisseau L’Eau derrière qui sépare la commune de Compains de celle de Saint-Alyre-ès-Montagne où naquit en 1862 dans le hameau de Boutaresse, Annette Jourde grand-mère de l’auteure.
Dans la vallée de la Couze : un pont de bois bien précaire
Carte postale de Denise Chanet
L’Auvergne – Environs de Compains – Vallée du Valbeleix – Pont rustique sur la Couze
Edit. Perrière, Compains (P.-de-D.)
Ce pont pourrait avoir été celui qui franchissait la Couze dans le bois des Sillots, près des hameaux de Belleguette et La Ronzière.
Dans la vallée du Valbeleix : une charbonnière en 1905
Photo communiquée par Jean-Pierre Bernard
A l’extrêmité nord-est de la seigneurie de Brion, dans la commune de Chassagne, les bois des gorges du Sault avaient longtemps fourni des résineux qu’on brûlait dans les fours des potiers de Lezoux. On y prenait aussi du bois de hêtre pour les charbonnières qui produisaient le charbon de bois indispensable aux habitants. La charbonnière du Valbeleix visible ci-dessous est une sorte de four naturel où on plaçait de préférence du bois de hêtre à cause de son bon pouvoir calorifique. Brûlé, le résidu donnait le charbon de bois. Au sommet de la charbonnière, on distingue le sommet peu visible de la cheminée.
Vallée du Valbeleix – Une charbonnière
Issoire – Imp. Boucheron et Vessely (Source : Arch.dép. du P.-de-D.)
Il n’y avait – semble-t-il – pas de charbonnière à Compains. Celles dont les Anciens du village ont gardé la mémoire se situaient dans les bois de la vallée du Valbeleix et à Egliseneuve d’Entraigues.
204 – La fenaison en Auvergne (1903)
P. Juliot, Clermont-Ferrand – G. Delaunay succr
A SUIVRE
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